𝗗𝗶𝘀𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗦.𝗘.𝗠. 𝗔𝗕𝗗𝗢𝗨𝗟𝗞𝗔𝗗𝗘𝗥 𝗞𝗔𝗠𝗜𝗟 𝗠𝗢𝗛𝗔𝗠𝗘𝗗 𝗔 𝗹’𝗼𝗰𝗰𝗮𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 J𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 N𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 P𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗷𝗶𝗯𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲
– 31 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟬 –
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement Mesdames et Messieurs les Députés
Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et des Organisations Internationales
Honorables invités Mesdames et Messieurs
C’est un plaisir pour moi de participer avec vous à cette première journée nationale de la presse djiboutienne. Ce jour est effectivement très important pour la presse djiboutienne puisqu’il va déterminer à l’avenir la date de célébration de la journée nationale de la presse.
Il est très remarquable aussi, parce qu’il symbolise l’avancée démocratique dans notre pays et la place importante que la presse nationale occupe dans la gouvernance démocratique. C’est également une journée de rencontre et de réflexion, mais aussi une journée d’échange et de partage d’expériences sur une profession qui évolue rapidement avec les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Dans les débats ouverts, une place de choix sera surement accordée à l’évolution et à l’importance de leurs droits et leurs devoirs.
Aujourd’hui il est unanimement reconnu qu’une presse libre et respectueuse de l’éthique et de la déontologie du métier est un important maillon de l’état de droit. Ainsi dans cet esprit républicain, le statut du personnel de la presse et de l’audio-visuel adopté en 2007 par le Gouvernement sous l’impulsion du Président de la République permets aisément à ce corps de métier une reconnaissance totale de leurs droits. La défense de leurs droits devra être assurée à un moment, où tout le monde pense pouvoir s’improviser journaliste. Cette spécialité, comme tous les métiers, nécessite une formation adéquate. Elle nécessite également un respect des règles déontologiques professionnelles. Comme n’importe qui ne peut se déclarer médecin ou ingénieur, n’importe qui ne peut pas se déclarer journaliste et bénéficier des droits des journalistes.
Mesdames et Messieurs
Je veux saisir l’occasion de cette première journée de la presse pour confirmer la volonté gouvernementale d’appuyer les professionnels du journalisme à promouvoir la liberté d’expression. Il vous appartient de porter haut l’honneur et la crédibilité de votre profession. Le Gouvernement sera donc auprès de vous pour vous permettre d’exercer pleinement un métier que nous savons ô combien difficile. C’est pourquoi il me parait très important de rappeler que la volonté de transmettre des informations ou de faire des investigations doit être très différente de la volonté de nuire à une personne ou un groupe de personnes.
Les désinformations, les appels à la haine ou les atteintes à l’honneur et à la vie privée des personnes n’ont rien à voir avec la liberté d’expression.
Ce sont des actes anti démocratiques qui nuisent au contraire à la liberté d’expression. Le Gouvernement continuera à protéger ceux qui en sont victimes. D’ailleurs pour freiner certaines dérives, des lois sont mises en place. les auteurs de ces actes méprisables, même s’ils se cachent derrière les nouveaux moyens de communications sur les réseaux sociaux seront poursuivis.
Par ailleurs, comme je l’ai dit auparavant, le Gouvernement poursuivra son soutien aux professionnels de la presse. Le Ministère de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications a engagé une vaste réforme tant institutionnelle, organisationnelle que rédactionnelle. Elle a pour finalité d’atteler objectivement ce secteur au développement économique et à l’ère numérique.
La République de DJIBOUTI reste profondément persuadé que la presse nationale sous cette touche de « réforme et d’évolution » d’ailleurs thème de la journée de cette année, constituera un levier important pour la consécration de la démocratie.
Et aujourd’hui un premier signal de cette volonté se concrétise par la distribution des premières cartes de presse aux professionnels de ce secteur. Les journalistes djiboutiens seront désormais dotés d’une carte de presse qui leur permettra d’exercer leur métier en toute indépendance mais aussi dans le respect de l’éthique et de la déontologie de la profession. Cette carte d’identité professionnelle leur permettra de prouver leurs activités, d’accéder plus facilement à des lieux qui leur permettent d’obtenir des informations utiles.
Enfin avant de clore mon allocution, je voudrais solennellement féliciter le Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications et son équipe qui nous ont fait revivre a travers la galerie de photos et vidéos minutieusement agencées les diverses facettes de nos riches cultures et les différentes phases traversées par notre pays pour arriver à son actuel stade de développement. C’est admirable et ce patrimoine, fruit du travail de la presse djiboutienne, doit être jalousement conservé.
Sur ce, je souhaite maintenant une bonne et heureuse année 2021 à tous les professionnels de la presse et ainsi qu’à toute la population djiboutienne.