Discours du Premier Ministre,
S.E.M. Abdoulkader Kamil Mohamed
à l’occasion de la session budgétaire de 1er octobre 2018
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement
Mesdames et Messieurs les Députés
Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique et des Organisations Internationales
Mesdames et Messieurs les Représentants des Corps Constitués
Mesdames et Messieurs
A l’occasion de l’ouverture de cette session parlementaire, je voudrais rappeler les événements importants qui se sont succédé cet été. Mais, si vous me permettez, je voudrais tout d’abord revenir sur mon discours de politique générale du gouvernement du mois d’avril devant vous tous, même si j’ignorais, bien évidement, qu’il en serait quelques mois plus tard d’actualité.
A cette occasion, j’attirais votre attention sur le travail quotidien du Gouvernement, qui permettait de rendre notre Nation plus forte et plus unie. A la demande du Chef du Gouvernement cet objectif a pu être atteint grâce aux actions qui ont été menées simultanément vers les trois objectifs suivants :
– mettre en œuvre rapidement un développement économique important de Djibouti et de tout le pays, ce qui nous différencie des régions frontalières
– instaurer un développement social, sans cesse relancé, pour associer aux fruits de la croissance, l’ensemble de la population, y compris les plus défavorisés, ce qui en fait une spécificité purement Djiboutienne
– créer une qualité de vie libre et paisible, souvent enviée, qui fait que chaque habitant dans le pays se sent plus heureux à Djibouti qu’ailleurs.
Je disais aussi dans ce discours que l’engagement du Président de la République pour transformer notre économie et notre société fera que chaque Djiboutien, avec ses différences et ses similitudes, se sentira Djiboutien avant tout.
Or il y a deux mois environ nous avons vérifié que ceci était bien réel. Lorsque des éléments incontrôlés se sont attaqués à une partie de notre population, ce sont tous les Djiboutiens qui se sont sentis attaqués. Cette réaction est aussi vive, si on agresse un Djiboutien sur nos frontières ou à l’étranger.
Je dirais même plus, que la Nation Djiboutienne s’est révélée dans le regard de ces petits groupes. Pour eux il n’était pas possible de faire la différence entre ceux qu’ils voulaient cibler initialement, et les autres composantes de la Nation Djiboutienne. Chacun de nos compatriotes qui se trouvaient à l’étranger a pu le ressentir car tous se sont sentis menacés.
C’est fort de cette unité nationale, que le Président de la République avec sagesse mais sans faiblesse, a su imposer son point de vue pacifique à tous les Responsables politiques de la Région, lorsque des changements politiques et diplomatiques ont eu lieu. Il voulait que la paix soit globale dans toute la région. Son charisme et son rôle politique constant de serviteur de la Paix dans la Corne de l’Afrique ont permis de convaincre tous les nombreux interlocuteurs, qui se sont succédé auprès de lui, dans des rencontres bi et multilatérales.
L’IGAD, outil de développement économique et de discussion a permis d’être l’outil majeur du dialogue pour la réussite de l’instauration d’une paix globale. Le travail dans ce sens continue, car la recherche de la paix ne tolère aucun relâchement et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
Bien évidemment sur les réseaux sociaux, ceux là mêmes, qui avaient prédit des bouleversements, il y a quelques années, lorsque certains pays amis arabes ont eu des mouvements populaires extrémistes, ont encore annoncé le chaos pour Djibouti. Certes nous savons qu’ils ne souhaitent que des larmes et du sang pour le peuple. C’est cela leur programme politique. Mais aujourd’hui encore la sérénité règne à Djibouti.
En relation avec ces moments un peu difficiles que nous avons vécus au mois d’aout, je veux saluer le calme et le professionnalisme de notre armée et de nos forces de police et de gendarmerie. Elles ont démontré que, toutes unies et coordonnées, elles ont su faire face aux défis qui les attendaient.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Aujourd’hui, j’ai exceptionnellement commencé mon discours par la politique étrangère du Gouvernement. C’est d’abord pour que nous puissions rendre un hommage au Chef de l’Etat pour son action remarquable dans ce domaine.
C’est aussi pour témoigner que le souci du Chef du Gouvernement est de répondre aux inquiétudes des Djiboutiens. Or ces derniers mois la préoccupation première des Djiboutiens était la Paix pour notre région. Cette paix que nous souhaitons à tous les pays qui souffrent actuellement du terrorisme et des guerres. Cette paix que nous souhaitons au peuple palestinien victime d’oppressions.
Une autre préoccupation du moment pour nos concitoyens est bien sûr la rentrée scolaire. Le Ministère de l’Education Nationale est bien rodé sur cette question, même si chaque année, il y a de plus en plus d’enfants scolarisés, et que ceux ci sont scolarisés de plus en plus jeunes. Mais les discussions familiales ont porté sur les uniformes scolaires. Le but recherché par le Gouvernement est de réduire les différences vestimentaires qui peuvent être ressenties par les enfants. Ce souci d’égalité fait partie de l’école de la vie et doit permettre de renforcer l’harmonie dans les établissements scolaires.
Evidemment le cout pour les familles a été mis en avant. Il faut bien savoir que, comme pour la mise en place de toutes les réformes, le Gouvernement sera au côté des plus pauvres. Cela est déjà fait dans d’autres domaines.
Cette politique de solidarité et d’actions sociales sera poursuivie par le Ministère en charge de la Solidarité. Ce Département ministériel intervient d’ailleurs déjà dans l’aide aux familles pour que les jeunes puissent être scolarisés dans les endroits les plus reculés du pays.
A ce sujet l’implantation de nouvelles écoles est maintenant coordonnée sous mon autorité pour que, dans les nouvelles créations, soient associés différents Ministères : celui de la Santé qui est chargé de l’implantation des dispensaires, celui de l’Agriculture pour l’adduction d’eau, celui de l’Energie pour l’électrification ou celui de l’Equipement pour les routes. Plus d’école ou de dispensaire, avec les fournitures d’eau ou d’électricité en même temps. Tout le gouvernement doit travailler ensemble avec la collaboration des Conseils régionaux.
Le Gouvernement a, au tout début, répondu à la nécessité urgente de vouloir scolariser tous nos enfants. Il faut maintenait répondre à l’obligation d’obtenir une plus grande et plus efficace qualité de notre enseignement. Un plan commun sera établi pour l’implantation des nouvelles écoles et des postes de santé, en fonction notamment des ressources en eau et électriques.
Mesdames et Messieurs
Il existe aujourd’hui un désagrément, qui est de plus en plus croissant pour la population. C’est celui qui concerne les transports urbains. Dans ce domaine également un comité interministériel a déjà été mis en place sous ma coordination pour améliorer la situation. Les transports urbains ne concernent pas uniquement le ministère en charge des transports, mais également le ministère de l’Intérieur, la Mairie de Djibouti, les Syndicats, l’Urbanisme et l’Environnement.
Des propositions sont déjà à l’étude pour les circuits, et l’implantation des arrêts. La vigoureuse croissance de notre économie se traduit par une grande augmentation du nombre de véhicules et par un développement urbain.
En effet, les projets de lotissement sont de plus en plus nombreux. Les distances à parcourir sont plus longues. Le gouvernement en est bien conscient et a pris à bras le corps ce dossier pour que les habitants de Balbala et de ses extensions soient mieux desservis.
Le Département en charge de l’Urbanisme préparera un code de l’Urbanisme, prévoyant l’aménagement de la ville et l’accès social à la propriété, constante préoccupation commune à la fois de la population et du Gouvernement.
De nombreux programmes de construction sont en cours d’achèvement, d’autres vont être lancés, et d’autres sont en préparation.
Des mesures ont déjà été prises pour améliorer la situation. L’importation des minibus est désormais interdite. Ils seront remplacés par des bus de plus grande capacité allant même jusqu’à 60 places. Les files d’attentes des passagers seront ainsi réduites.
Dans cet esprit de vouloir fluidifier le trafic, il est aussi important que le parc automobile ne soit pas vétuste. L’importation des véhicules de plus de 8 ans est interdite maintenant.
Ainsi, pour répondre à la demande de la population, tous les aspects des transports urbains seront abordés : les horaires, les circuits, les périodes de pointe et les transports nocturnes, en coopération avec les syndicats. Tout ce qui pourra permettre de satisfaire les usagers.
A propos de ce comité interministériel, comme d’ailleurs de tous ceux que j’énoncerai dans ce discours, je veux préciser qu’il ne s’agit pas d’un comité temporaire, qui se réunit pour initier une solution à un problème. Le Chef du Gouvernement exige un suivi permanent et la mesure des améliorations faites, ou à faire.
Il nous en a donné un témoignage en présidant quelques unes de ces réunions interministérielles à la Présidence. Améliorer la vie des concitoyens est un devoir permanent de tous les membres du gouvernement, unis et solidaires dans les activités qui les concernent directement ou indirectement.
Mesdames et Messieurs les Députés,
La santé de la population a toujours été une priorité gouvernementale, vous le savez. Le Département Ministériel qui en est en charge fait tous les efforts pour cela. Mais le gouvernement veut aller plus loin pour répondre aux soucis de la population et notamment des plus pauvres. Il s’agit du contrôle de la qualité de notre alimentation. Notre économie libérale permet la libre concurrence certes, mais quant il en va de la nourriture de nos enfants, une grande attention doit y être portée.
Il faut que les importations de nos produits alimentaires comme l’huile de palme ou le lait en poudre par exemple soient surveillées. Dans ce domaine aussi une commission gouvernementale comprenant les laboratoires du CERD et de LANAA, et donc leurs Ministères de tutelle, travailleront avec le Ministère du Commerce et le Ministère du Budget qui supervise les douanes. Nous œuvrerons tous ensembles et non pas séparément chacun dans notre coin. C’est ainsi que nous réussiront à régler les problèmes qui gênent la population.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Mesdames et Messieurs les Députés
Je vous ai déjà exposé le projet d’amélioration des relations entre l’Administration et les Administrés dans mes précédents discours.
Ce chantier est toujours ouvert, car tous les domaines administratifs sont concernés et les améliorations à faire nombreuses.
Ce qui est vraiment nouveau sur ce dossier aujourd’hui c’est que la commission interministérielle qui en est en charge, devra établir des indicateurs qui permettront objectivement de mesurer les progrès obtenus. Ceci concernera aussi bien l’accès aux services, les réponses données, les justifications des décisions administratives. Le citoyen est en droit de connaitre les raisons d’un refus ou le temps d’attente nécessaire par exemple. Tout le gouvernement est concerné, et tout le gouvernement avancera sur ce dossier en bonne coordination.
Il en sera de même pour les Etablissements publics qui reçoivent leurs abonnés. Ceux qui commercialisent des services doivent en assurer le suivi et l’après vente, comme par exemple le téléphone ou internet, ou encore l’électricité ou l’eau. Les dépannages doivent être rapides et égalitaires : tous les clients méritent la même attention.
Et là je pense également aux personnes à besoins spéciaux. Le gouvernement suivra, en relation avec les associations des personnes à besoins spéciaux, les progrès faits et ceux à accomplir pour leur mieux vivre.
Toujours dans cette volonté de moderniser les relations entre l’Administration et les administrés, le Ministère de la Justice prépare un rapport pour améliorer la situation de justiciables, notamment sur les délais de traitement des affaires en justice et sur la réactivité du système judiciaire. La redynamisation déjà entamée avec la Cour des Comptes sera poursuivie. La transparence sur la gestion gouvernementale sera toujours renforcée. La publication pour la première fois du rapport de la Cour des Comptes en est un nouvel exemple.
Mesdames et Messieurs
Nous savons tous aussi que la population attend que la situation s’améliore dans la vie des régions, avec la mise en place de la décentralisation. Le Gouvernement y est très attaché, car la réussite de la décentralisation va faire encore progresser la démocratie dans notre pays.
J’effectue actuellement des tournées dans les régions de l’intérieur. Comme pour les commissions interministérielles de coordination, il ne s’agit pas uniquement de rencontres sans suite concrète. Certes écouter les responsables locaux est toujours très important, mais il est encore plus important de créer des liens permanents entre le pouvoir des régions et le gouvernement. C’est l’une des priorités du Gouvernement.
Il s’agit donc de la mise en place d’un début de relation permanente, qui permettra de faire aboutir toutes les réformes qui sont nécessaires à la Décentralisation et à la Déconcentration des services.
Cela va aussi dans le sens de l’amélioration des relations entre l’Administration et les Administrés. Le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de la Décentralisation sont tous deux concernés au premier rang par la réussite de cet objectif. Mais bien évidement tous les membres du Gouvernement sont également impliqués. Plusieurs Commissions interministérielles s’attelleront à cette tache sous ma coordination.
Un autre souci majeur de la population, auquel le gouvernement veut inlassablement apporter des réponses, concerne bien sûr l’emploi. Le développement économique est la première réponse déjà apportée. Car maintenant il ne s’agit plus seulement d’annoncer des grands projets structurants de notre économie, mais de constater leur mise en œuvre et leur fonctionnement.
La vision du Président de la République n’est plus une promesse mais est devenue une réalité en peu de temps.
Djibouti est toujours un petit pays, mais un pays qui grandit et grandit vite. Sa croissance économique est forte et constante. Ses choix de partenariat sont aujourd’hui gagnants pour tous.
Certes les profonds changements de son économie, son rôle commercial de plus en plus prépondérant dans la région peuvent attiser des envies dans le contexte mondial actuel, marqué par une concurrence économique de plus en plus rude. Là encore, la construction de notre nation forte et solidaire nous aidera à surmonter les écueils et les défis.
Nous avons tous les atouts pour réussir le combat pour l’emploi. Mais nous devons être encore plus incisifs et plus performants. Nos jeunes sont formés, mais il faut maintenant répondre au mieux à la demande qui a été créée. L’adéquation de la formation à l’emploi devient une priorité. C’est le nouvel objectif gouvernemental.
Les Ministères de l’Enseignement Supérieur, de l’Education Nationale, tous les Départements de la formation professionnelle, le Ministère du Travail vont se réunir pour travailler ensembles.
L’objectif est que la formation au sens large du terme corresponde aux besoins réels et nouveaux du pays.
L’intégration des TIC dans l’enseignement, mais aussi dans la santé et d’autres administrations, va contribuer à répondre à ce constant problème de l’emploi qu’il faut résoudre. Tous ensembles nous y arriverons. De nouveaux emplois plus modernes seront créés et s’ajouteront aux emplois traditionnels dans les secteurs des transports, des télécommunications, de la Banque et des assurances.
Les développements des énergies renouvelables contribueront eux aussi à créer des nouveaux emplois. La géothermie est maintenant pour demain. Nous devons être prêts techniquement pour ce nouveau développement, comme pour ceux des autres sources d’énergie propre, que notre climat et notre géographie nous permettent. Le résultat ne sera pas uniquement une baisse du coût de l’électricité, mais également la création de nombreux emplois spécialisés.
Les importantes infrastructures de transport et de transit, les développements des zones franches commerciales et maintenant industrielles vers le PK20 vont permettre la création de très nombreux emplois dans des compétences et spécialités industrielles nouvelles. Il faut que les Djiboutiens y soient préparés. C’est un objectif prioritaire du Gouvernement.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Mesdames et Messieurs les Députés
Je vais aborder maintenant le volet concernant la politique budgétaire, qui est l’outil majeur de la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Le Budget de 2019 n’est pas encore complètement arrêté. Il va bien évidemment répondre à toutes les priorités que j’ai énoncées. Vous aurez l’occasion d’en débattre avec tous les membres du Gouvernement.
Mais les tendances sont déjà données par le budget définitif de 2017 et le budget rectificatif de 2018 que vous allez pouvoir examiner dans le détail au cours des prochains jours. Cette rigueur sera poursuivie et accentuée.
Une attention particulière sera portée à la gestion de la dette, car les variations du taux de change du dollar vis à vis des autres monnaies et des DTS peuvent nous pénaliser, comme cela a été le cas cette année.
Mais ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est que le Président de la République veut avoir une vision plus large du financement du développement économique. Il ne s’agit plus seulement de reproduire des améliorations aux budgets des années passées.
Aussi, sous ma coordination, le Ministère du Budget et le Ministre de l’Economie et des Finances travailleront ensembles pour aborder plusieurs points liés à cet objectif présidentiel.
D’autres membres du gouvernement ou des institutions civiles comme la Chambre de Commerce, qui sont concernés par un ou plusieurs des sujets suivants seront également associer à ces comités interministériels.
Je vous les cite.
– L’amélioration du Doing Business à Djibouti,
– la poursuite de l’assainissement des finances publiques,
– la recherche de nouvelles recettes,
– la discipline budgétaire,
– l’application des règles de bonne gestion financière aux Etablissements Publics,
– la rationalisation des EPA,
– la maîtrise des dépenses d’Etat comme les dépenses énergétiques,
– ou encore l’engagement d’une réflexion sur la création d’un fonds souverain ou sur les nouveaux relais de croissance.
Tous ces sujets seront traités séparément dans des commissions interministérielles qui se réuniront périodiquement. Les avancées sur ces réflexions seront présentées à l’ensemble du Gouvernement.
Bien évidemment Mesdames et Messieurs les Députés de la majorité,
De cette nouvelle composition de la majorité à l’Assemblée Nationale, à la fois rajeunie et plus proche de la Nation, grâce à la présence plus importante des femmes en son sein, le Gouvernement attend une plus grande participation à l’action gouvernementale. La femme Djiboutienne a toujours joué un rôle majeur dans notre histoire. Le Gouvernement voudrait qu’elle soit de plus en plus présente dans notre développement économique et social. L’UNFD et le Ministère de la femme leurs serviront des soutiens inconditionnels pour faciliter leur entrée dans la société civile.
Le gouvernement attend également de vous un travail permanent auprès de nos concitoyens pour présenter, expliquer et faire valoir la politique gouvernementale. Ce n’est pas un travail de campagne électoral, mais un travail permanent de fond, car aucun relâchement de notre politique n’est profitable au peuple Djiboutien.
Quand à vous, Mesdames et Messieurs les députés de l’opposition,
Votre participation constructive est aussi attendue. Nous savons que vous rejetez également tout extrémisme et tous ceux qui veulent détruire nos institutions. Je souhaite que vous puissiez démontrer à tous que la démocratie que le Président de la République a fortifiée de jour en jour à Djibouti, est devenue un rempart contre tous les ennemis de la République.
En tout cas, le Gouvernement et la majorité parlementaire le feront. C’est vers cet objectif, qui permettra de renforcer la Nation, de construire et de partager nos nouvelles richesses, que nous nous rassemblerons pour le bien du Peuple Djiboutien.
Je vous remercie de votre attention.