Discours du Premier Ministre SEM ABDOULKADER KAMIL MOHAMED à l’occasion du « FORUM FINTECH de DJIBOUTI»

Discours du Premier Ministre SEM ABDOULKADER KAMIL MOHAMED

A l’occasion du « FORUM FINTECH de DJIBOUTI»

Djibouti du 14 au 16 Décembre 2020.
Djibouti Palace Kimpinski

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les représentants du corps Diplomatique et des Organisations Internationales,

Mesdames, Messieurs,

Chers participants.

C’est pour moi un honneur de vous accueillir dans notre pays pour la cérémonie d’ouverture du « Forum Fintech de Djibouti». Je souhaite la bienvenue à tous les participants et plus particulièrement à ceux qui viennent à Djibouti pour la première fois.

L’incidence du numérique sur notre économie va être désormais incontournable. Le Président de la République a décidé de faire dans le domaine des télécommunications un saut comparable à ce que nous avons constaté dans le développement de nos ports et de nos zones franches. Les nouvelles technologies vont être à l’avenir un nouveau support du développement économique et social du pays.

L’économie du numérique sera porteuse de nouveaux emplois et de nouveaux revenus. Ces innovations permettront une inclusion financière, qui aura aussi comme conséquence, de sortir une partie de la population de la pauvreté.

En effet les acteurs de la Fintech permettront également les transactions du secteur informel. Les start up fintech sont en forte croissance sur le continent africain et le gouvernement soutient leur développement, comme l’a souligné le Ministre de la Communication.

Mais si les banques traditionnelles ont quelques lacunes dans ce domaine, je saisis cette occasion pour leur demander de s’adapter aussi au marché africain, où les personnes possédant des téléphones sont beaucoup plus nombreuses que celles qui disposent d’un compte bancaire. La Banque Centrale a un rôle important à jouer pour résoudre ces problèmes.

J’attire également votre attention sur la nécessité de prendre en compte les couts, car les petites transactions sont relativement pénalisées, ce qui entraine que les plus pauvres sont corrélativement plus désavantagés.

Tous vos débats et toutes vos réflexions seront très utiles pour tous ceux qui s’intéressent aux circuits financiers et aux nouvelles technologies. Aussi sans plus tarder je déclare ouvert les travaux du Forum Fintech de Djibouti.

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