Une victoire pour Djibouti, une victoire pour l’Afrique

L’élection de Mohamoud Ali Youssouf à la présidence de la Commission de l’Union africaine, ce samedi 15 février 2024, est bien plus qu’un succès personnel. C’est un signal fort pour Djibouti, un pays longtemps perçu comme un petit État mais qui, grâce à une vision stratégique, s’impose aujourd’hui comme un acteur clé sur la scène africaine. C’est aussi la confirmation que l’Afrique peut compter sur des dirigeants issus de ses propres structures diplomatiques pour défendre ses intérêts avec compétence et détermination.

Mohamoud Ali Youssouf n’est pas un inconnu. Ministre des Affaires étrangères pendant plus de vingt ans, il a façonné la politique extérieure de Djibouti avec intelligence et pragmatisme. Il a su naviguer entre les grandes puissances, jouer un rôle de médiateur dans les crises régionales et promouvoir une Afrique plus intégrée et plus autonome. Son élection n’est donc pas un hasard, mais la reconnaissance d’un travail de longue haleine.

Mais derrière cette victoire, il y a aussi un architecte : le président Ismaïl Omar Guelleh. Depuis ses débuts en diplomatie, Mohamoud Ali Youssouf a été formé, guidé et préparé par IOG, qui a compris très tôt que l’influence d’un pays ne se mesure pas à sa taille, mais à sa capacité à peser dans les grandes décisions. Cette élection est la concrétisation d’une stratégie qui dépasse la simple ambition individuelle. Elle est le résultat d’une vision réfléchie du rôle que Djibouti doit jouer en Afrique et dans le monde.

Au-delà de Djibouti, cette victoire concerne tout le continent. L’Union africaine a besoin de dirigeants capables de réformer l’organisation, d’accélérer l’intégration économique et de défendre les intérêts africains face aux enjeux internationaux. Mohamoud Ali Youssouf hérite d’une institution qui doit prouver son efficacité face aux crises sécuritaires, aux défis économiques et aux ingérences étrangères. Son mandat ne sera pas facile, mais il ouvre une opportunité : celle d’un leadership plus africain, plus indépendant, plus ambitieux.

Aujourd’hui, Djibouti a prouvé que l’excellence et la stratégie peuvent triompher. Ce 15 février 2024 restera donc une date clé : celle d’une victoire et d’une nouvelle page pour Mohamoud Ali Youssouf, pour Djibouti, pour Ismaïl Omar Guelleh, mais surtout, celle d’une Afrique qui veut tracer son propre chemin et bâtir son avenir avec détermination.

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